Dafne Vicente-Sandoval (basson acoustique et amplifié), Pascal Battus (surfaces rotatives acoustiques et amplifiées)
Pascal Battus et Dafne Vicente-Sandoval fabriquent une musique intermédiaire qui se situe entre le calme et l'énergique, entre le bruitisme et la musicalité, ils naviguent sur un fil tendu entre une tension permanente et une détente constante sans faire dans la facillité des formes établies...
Julien Héraud - Improv Sphere - Mai 2016.
Le mouvement, peut-t-il s'exprimer comme la musique et l'image ? La musique Noise et les vidéos de Pascal Battus se mélangent avec les images et le son de Angie Eng, peaufinées à la palette graphique. Les dessins abstraits et calligraphiques qui en résultent s'apparentent aux oeuvres d'Henri Michaux,
Len Lye ou Kandinsky. Chaque ligne émet son propre son. On éprouve alors comme un temps impossible, suspendu ou éclaté, attribut d'irréalité commun au rêve et au cinéma.
De l'identité sonore d'une cymbale en bronze, ou celle tout aussi connotée d'une batterie electronique des années 80
beaucoup à disparu, car ici codes et technique(s) ne sont utiles qu'à déverser un flot torrentiel qui rugit à blanc.
Here, paper is diverted from the silence absorbed in reading or from the secret of a consumer product that it wraps, to deliver a single sheet of white noise, without any message-bearing vocation.
It becomes a vibrating body or a speaker of a high sonic efficiency, where microscopic gestures are printed, amplified and transfigured into a roar that listens to itself, and regenerates itself as it listens.
Duo de micro trouvailles electriques, de mini microphonies, de gestes imperceptibles, de petites inclinations... pour un élan dans les phases irrationnelles de toutes membranes présentes, tympans organiques, techniques ou même virtuelles...
et tout cela au profit de sinus toxiques c'est-à-dire en pure perte.
A partir de petits plateaux tournants de walkmans, lecteurs cd... actionnés par moteur, j'ai élaboré un instrument ou plutôt une chaîne instrumentale.
Ces plateaux qui tournent, comme la roue d'une vielle, servent ici d'excitateurs : si j'y applique perpendiculairement une feuille de papier, celle-ci vibre et produit un son. voilà l'élément vibrateur.
Cette surface vibrante, de par sa matière et sa structure, joue aussi le rôle de résonateur, sorte de haut-parleur naturel.
Ce modulateur est vite devenu un crayon, un stylo... et voilà qu'apparaît un dessin sonore!
Installation : table d'écoute
| AUDIO |
VIDEO |
BUY |
LINK |
Pascal Battus et participant(e)s
Des objets mis en vibration couplés à des casques d'écoute acoustique.
chacun, porteur d'un casque, va chercher les sons à l'aide des deux tuyaux sortant du casque
et sculpte ainsi son propre parcours sonore.
Pascal Battus (pick-up), Michael Johnsen (home-made electronics, scie), Thomas Lehn (analog synth).
Rencontre au bord du vide de trois grands migrateurs de la haute tension, trois approches physiques et accomplies d’une électronique version archéo-homemade... Une chanson de gestes pour redécouper les vastes contours de nos oreilles.
Une formation "électro-acoustique" qui se risque à la précarité dynamique. L°, sauvage, primitif, essaie de revenir vers le souffle premier de la musique, en furetant parmi les bruits-cris-chants de végétaux-animaux-machines, stratosphériques, pélagiques voire telluriques. Pourquoi ces bruissonnements ? Il s'agit peut-être d'une musique animiste plutôt qu'une évocation de l'environnement urbain ou rural.
Eric Cordier (vièle à roue et traitement éléctronique), Jean-Luc Guionnet (objets amplifiés, harmonium), Pascal Battus (guitare environnée).
PHEROMONE est un trio d'improvisation définitivement sorti de l'approche old school, sans pour autant sacrifier à la tendance minimaliste actuelle. Les textures sont denses et travaillées de torsions et de déchirures, de brûlures et d'implosions, la matière ne reste jamais inerte, le travail incessant. Musique de grincements, de matières ferrugineuses, lourdes, très denses. On y entend quelque chose de l'ordre de l'animalité, un peu à la façon d'une nourriture que se disputeraient des coléoptères voraces, déchiquetant, amputant, déchirant cette masse sonique.
Pascal Battus (objets sonores, electronics), Kamel Maad (video, séquences phono-visuelles)
Issu d'une démarche expérimentale liée à l'improvisation et au détournement d'objets et d'outils (encre de chine, caméras de surveillance ...), EYEAR propose une plongée perceptive qui ferait coïncider les espaces de l'écoute et du regard, à partir d'une source commune.
EYEAR, dans une économie de moyens, s'articule actuellement autour de quatre installations phono-visuelles visant l'exploration improvisée d'un « ailleurs » sensible, à la fois sauvage et onirique, brut et édulcoré, fascinant et proche.
Au fil des séquences, les relations entre geste sonore et geste plastique se précisent, affirmant ainsi un veritable duo. Ce qu’on entend est ce qu’on voit et inversement.